Références arrières 
  
   En dehors des classes de caractères, un antislash suivi
   d'un nombre plus grand que 0 (et possiblement plusieurs chiffres)
   est une référence arrière (c'est-à-dire vers la gauche) dans le masque,
   en supposant qu'il y ait
   suffisamment de sous-masques capturants précédents.
  
  
   Cependant, si le nombre décimal suivant l'antislash est
   plus petit que 10, il sera toujours considéré
   comme une référence arrière, et cela
   générera une erreur si le nombre de captures
   n'est pas suffisant. En d'autres termes, il faut qu'il existe
   suffisamment de parenthèses ouvrantes à gauche
   de la référence, surtout si la référence
   est inférieure à 10. Une "référence arrière vers l'avant" peut avoir du sens
   lorsqu'une répétition est isolée et que le sous masque à droite a participé
   à l'itération précédente. Voir la section sur les
   séquences d'échappements
   pour plus de détails à propos du nombre de chiffres qui suivent l'antislash.
  
  
   La référence arrière remplace ce qui a
   été capturé par un sous-masque dans le
   masque courant, plutôt que remplacer le sous-masque
   lui-même. Ainsi
   
   (calme|rapide) et \1ment
   
   trouvera "calme et calmement"
   et "rapide et rapidement", mais pas
   "calme et rapidement". Si la recherche tient
   compte de la casse, alors la casse de la chaîne
   capturée sera importante. Par exemple,
   
   ((?i)rah)\s+\1
   
   trouve "rah rah"
   et "RAH RAH", mais pas "RAH rah",
   même si le sous-masque capturant initial ne tenait pas compte
   de la casse.
  
  
   Il peut y avoir plusieurs références arrière dans
   le même sous-masque. Si un sous-masque n'a pas été
   utilisé dans une recherche, alors les références
   arrière échoueront. Par exemple
   
   (a|(bc))\2
   
   ne réussira jamais si la chaîne sujet commence par
   "a" plutôt que par "bc".
   Étant donné qu'il peut y avoir jusqu'à 99 références
   arrière, tous les chiffres après l'antislash sont
   considérés comment faisant potentiellement partie de
   la référence arrière. Si le masque recherche un
   chiffre après la référence, alors il faut
   impérativement utiliser des délimiteurs pour terminer
   la référence arrière.
   Si l'option PCRE_EXTENDED
   est activée, on peut utiliser un espace.
   Sinon, un commentaire vide fait l'affaire.
  
  
   Une référence arrière qui intervient à l'intérieur de
   parenthèses auxquelles elle fait référence
   échouera dès que le sous-masque sera utilisé. Par exemple,
   
   (a\1)
   
   échouera toujours. Cependant, ces
   références peuvent être utiles dans les
   sous-masques répétitifs. Par exemple, le masque
   "(a|b\1)+" pourra convenir pour "a",
   "aba", "ababba", etc.
   À chaque itération du sous-masque, la référence
   arrière utilise le résultat du dernier sous-masque.
   Pour que cela fonctionne, il faut que la première
   itération n'ait pas besoin d'utiliser la référence
   arrière. Cela arrive avec les alternatives, comme dans
   l'exemple ci-dessus, ou avec un quantificateur de minimum 0.
  
  
   La séquence d'échappement \g
   peut être utilisée pour le référencement absolu et relatif des
   sous-masques. Cette séquence doit être suivie par un nombre non signé
   ou négatif, entouré optionnellement par des accolades. La séquence
   \1, \g1 et \g{1}
   sont identiques. L'utilisation de ce masque avec un nombre non signé peut
   aider à ne pas le confondre lors de l'utilisation de nombre suivi d'un
   antislash. Cette séquence aide à distinguer les références arrière
   lors de l'utilisation de caractères octales et rend également plus facile
   d'avoir une référence arrière suivie par un nombre litéral, i.e.
   \g{2}1.
  
  
   L'utilisation de la séquence \g avec un nombre négatif
   indique une référence relative. Par exemple, (foo)(bar)\g{-1}
   trouvera la séquence "foobarbar" et (foo)(bar)\g{-2} trouvera
   la séquence "foobarfoo". Ceci peut être pratique dans ce gros masque
   comme alternative afin de conserver une trace du nombre de sous-masques
   afin de référencer un sous-masque précédant spécifique.
  
  
   Les références arrière du sous-masque nommé peuvent être
   utilisées sous la forme
   (?P=name),
   \k<name>, \k'name',
   \k{name}, \g{name},
   \g<name> ou \g'name'.